Brunoy située dans une boucle de l’Yerres en bordure de la forêt de Sénart, lieu d’habitation dès le Paléolithique, très tôt intégrée au domaine royal français plus tard distribué aux seigneurs méritants, la commune conservera son attrait pour les grands du royaume, de l’empire puis les artistes. Banlieue pavillonnaire de villégiature dès la fin du xIxe siècle, Brunoy en a conservé les riches demeures. C’est aujourd’hui une ville de vingt-cinq mille habitants à mi-chemin entre Évry, Melun et Créteil, à la population relativement privilégiée, et un site culturel important du département avec son théâtre et les deux musées présents sur son territoire.
À cheval sur le Val-de-Marne (94) et l’Essonne (91), la Forêt régionale de Grosbois dont la principale commune est Boissy-Saint-Léger. Elle recèle bien des trésors : d’un diamètre de près de 2 mètres, le plus vieux chêne de cette forêt est un « monument » à lui seul. Encore debout malgré sa mort suite à la canicule de 2003, son tronc et ses branches maîtresses accueillent toujours la vie et restent aujourd’hui un véritable royaume de la biodiversité pour les champignons, les insectes et les oiseaux.
Outre ce géant ligneux, la pelouse de Grosbois constitue une autre curiosité écologique : une prairie fauchée de façon différenciée. Courte par endroits, pas du tout à d’autres, cette prairie offre une multitude d’habitats pour la faune et de flore, près de dix fois plus qu’avant ! Les règnes animal et végétal, sur terre et dans le ciel, y trouvent tous leur compte.
Le château de Grosbois, construit au XVIIe siècle et propriété du Comte de Provence, qui deviendra le futur roi Louis XVIII, ravira quant à lui les adeptes d’histoires anciennes. Ils pourront sortir des sous-bois et se rendre à cette demeure ouverte au public et aux chroniques mouvementées.
Boissy St Léger: c'est sur le territoire de cette commune que se trouve le château de Grosbois. Au xvIe siècle, la seigneurie de Boissy et de Gros Bois appartenait à Raoul Moreau, trésorier du roi Henri II, qui la donne en dot à sa fille Marie, épouse de Nicolas de Harlay, baron de Sancy. Ce dernier la vend à Charles de Valois, duc d'Angoulême, fils naturel de Charles IX et de Marie Touchet