nous nous rendrons sur place en RER - TRAIN RDV gare de Noisy: 08h20 RER de 08h37 direction Gare de l'Est puis
Train ligne P de 09h01 direction Meaux descendre Esbly.
Après notre marche nous nous retrouverons tous pour partager notre pique-nique au parc des statues à Chessy.
Le territoire d'Esbly est un site d'occupation ancienne. La mise au jour de tombeaux celtiques et de monnaies de la peuplade belge des Leici, portant sur une face une tête de sanglier et sur l'autre une tête humaine, indique que les Celtes y ont vécu dès les VIème, Vème siècles avant J.C.
Jusqu’au xiie siècle, la localité releva de l’archevêché de Sens et sa seigneurie de l’abbaye de Saint-Germain-Des-Prés qui possédait le territoire de Saint-Germain-Les-Couilly dans lequel Ely se trouvait englobé à Montry. En 1742 la prairie du Vivier a été vendue à l’oncle du Prince de Rohan : le Cardinal de Reims. Quelques années plus tard, en 1778, le domaine des Charlet fut adjugé au prince Louis de Rohan Seigneur de Coupvray. Le dernier seigneur d’Esbly, le Marquis d’Arvilliers racheta les terres vers 1791. Sur le coteau sud de la ville que l’on appelait alors la « petite Bourgogne » (actuellement rue des Vignes), le marquis possédait une vigne dont le cru était l’un des plus appréciés de la Brie (un pressoir communal existait d'ailleurs à l'emplacement de l'église).
Vers 1893-1895, Esbly devient comme beaucoup de villes une « commune républicaine » dont le premier Maire fut Claude Frager.
La population de la ville augmenta au cours des siècles. La construction de la gare en 1870 favorisa l’expansion du bourg qui comptait à cette date 400 habitants. En 1894 la commune comptait 600 habitants ce qui amena la création du bureau de poste, d’une brigade de gendarmerie à pied, de services omnibus desservant Crécy, Couilly, Quincy et Coupvray.
Le site du jardin de sculptures est occupé à partir des années 1860 par l'aqueduc de la Dhuis, construit afin d'acheminer l'eau de la Dhuis (ou Dhuys) jusqu'au réservoir de Ménilmontant à Paris. Entre Chessy et Dampmart, l'aqueduc franchit la Marne par un pont-aqueduc1. En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, le pont est bombardé et détruit ; les pierres de l'ouvrage restent à l'abandon.
En 1987, le sculpteur Jacques Servières s'installe sur le site et décide de réutiliser les pierres du pont pour créer ses statues ; la municipalité de Chessy participe gracieusement à l'entretien du site. Le site cambodgien d'Angkor lui inspire ses premières réalisations, puis son inspiration évolue. Il réalise environ deux statues par an.