Le parc Boussard, créé en 1927, est une coquetterie insolite en Ile-de-France et une entrée privilégiée pour comprendre la période 1920-1930, inédite dans l'histoire des arts, des sciences et des techniques.
Henri Boussard, dont la famille est ancienne à Lardy, remarque un jardin au sein de l'exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925 et en commande un de même inspiration à son auteur, Joseph Marrast. Celui-ci est un architecte urbaniste de renom qui a déjà conçu le palais de justice à Casablanca et qui réalisera de nombreux immeubles prestigieux à Paris et en province.
La conception du parc Boussard est conforme aux tendances architecturales de l'époque de « l'Art pour tous » qui voulait faire du beau avec des matériaux simples et économiques : briques industrielles, dalles de béton, mosaïques de carrelages cassés et escaliers en grès taillés. A cette période, on revient aussi à l'idée des jardins d'intérieurs d'inspiration méditerranéenne. De forme géométrique, le parc s'organise autour d'un chemin d'eau.
Les vallées de l’Oeuf et de la Rimarde sont également des lieux très agréables pour se promener et découvrir les trésors du Grand Pithiverais. Alors, le chemin GR32 et les autres chemins de randonnée permettent de communier avec la nature. Ce patrimoine naturel qui se retrouve à l’état sauvage à bien des endroits. Les randonnées sont agrémentées de pépites à découvrir. Les lavoirs, les moulins bien sûr, mais aussi des châteaux, des curiosités et des légendes. Le monastère Saint-Grégoire à Bondaroy, par exemple, et la grotte de Saint-Grégoire. Saint-Grégoire-de-Nicopolis qui a terminé sa vie dans la vallée de l’Essonne ; Lui qui nous a apporté la recette de pain d’épices.
Saint-Vrain est habité depuis au moins l'époque gallo-romaine, comme en attestent les vestiges romains trouvés sur la commune. La voie romaine reliant les Sénons à Paris passe juste à côté, ce qui a pu contribuer à l'affluence du lieu. La vallée de la Juine est peuplée de pêcheurs, de bergers et de bûcherons, et elle ne cesse d'être exploitée. Au temps des premiers rois capétiens, un hameau regroupé autour d'une chapelle porte le nom de Brateau où de nombreuses reliques dont celles de saint Vrain sont conservées. Entre 1030 et 1060, le chevalier Eudes donne ce territoire aux bénédictins de l'abbaye Saint-Pierre-des-Fossés29 (devenue plus tard abbaye de Saint-Maur).