Bezu le Guery se situe entre champs et forêts en dehors des grandes voies de communication, cependant, elle est proche de l'autoroute A4, de la sortie Montreuil-aux-Lions et de la gare SNCF Nanteuil-Saâcy.
Bézu-le-Guéry était autrefois une vicomté : ses seigneurs étaient des vicomtes, titre attaché à la seigneurie du lieu.
Le village de Bézu-le-Guéry n'a pas souffert des bombardements, n'étant ni un point stratégique, ni un lieu de concentration de troupes. Il y eut néanmoins quelques escarmouches au début de 1914 entre les Britanniques et les arrière-gardes de l'armée allemande en retraite après la bataille de la Marne. Le village fut toutefois pillé par l'occupant. Les troupes françaises, puis la 2e division américaine occupèrent successivement les bois et les grandes fermes de La Longue, Larget et Ventelet.
Le village de Luzency est situé à 7 km à l'est de La Ferté-sous-Jouarre dans une boucle de la Marne face à Méry-sur-Marne sur l'autre rive. Luzancy est aux confins de l'Île-de-France et aux portes de la Route du Champagne.
Durant les deux derniers siècles, le village de Luzancy a été au cœur des grands épisodes historiques de la France, tout en accueillant de remarquables personnalités du monde artistique.
En février 1814, les troupes russes de la coalition des Alliés occupèrent le village.
En septembre 1870, 3 000 fantassins prussiens cantonnèrent à Luzancy ; le lendemain, ils furent remplacés par 200 artilleurs et 400 chevaux tandis que l'ambulance de Hambourg s'installait au château. Suivront l'artillerie wurtembourgeoise, en cantonnement, 1 000 hommes du 38e régiment d'infanterie prussienne et un immense
troupeau de bœufs qui servira à nourrir l'armée assiégeant la capitale. Luzancy dut nourrir toutes ces troupes et la liste des réquisitions, s'ajoutant aux pillages, pesa lourd sur les charges de la commune.
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1914, les troupes allemandes franchirent la Marne et occupèrent le village. La veille, la population avait été évacuée vers l'ouest (Orléans). Dix jours plus tard, à la suite des victoires des troupes alliées, les Allemands se retirèrent, rapidement remplacés par les soldats anglais qui y organisèrent des postes de sentinelle. Durant la guerre, le village eut à loger divers détachements d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie et de troupes coloniales qui séjournèrent plus ou moins longtemps. C'est également au cours de cette période que l'hôpital militaire fut installé au château. Celui-ci fut évacué en mai 1918 au moment de la rupture du front du Chemin des Dames et de l'avance allemande qui s'ensuivit.
En juin 1940, l'Histoire se répéta. Toujours situé à un lieu stratégique (entre la Marne et la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg), le verrou de Luzancy fut la proie des combats. Le 12 juin, et durant trois jours, 3 500 Allemands et 2 500 Français, séparés seulement par le talus de la voie ferrée, s'affrontèrent violemment. Quelques jours auparavant, l'Hôpital Complémentaire, installé une fois de plus au château, avait été partiellement déménagé, abandonnant sur place une partie des installations ce qui permit de soigner dans l'urgence les soldats qui tombèrent à quelques centaines de mètres de là. Au cours de cet assaut, on peut évaluer à 500 les bombes et obus divers qui tombèrent sur le territoire de la commune ; un relevé indique que 225 obus ont atteint les habitations de Luzancy, dont une quarantaine sur le château et ses dépendances. Ces détériorations (canalisations d'eau et d'électricité détruites) évitèrent toutefois au château d’être occupé par les troupes allemandes.