Le village de Pontpoint s'étend au pied du flanc septentrional du massif d'Halatte, dont les pentes présentent le plus souvent un dénivelé modéré. Entre le village et la lisière de la forêt, reste de la place à des prés et surfaces agricoles. Trois vallons secondaires sillonnent le versant du massif d'Halatte, en plus de la cavée des Rois à Moru; à l'est, le long de la voie communale qui monte sur le plateau de Montvinet, les maisons du village se poursuivent dans la cavée Saint-Pierre jusqu'au début de la forêt. Entre le village et la grande boucle que l'Oise décrit au nord de Pontpoint, se situe une vaste plaine alluviale avec des terres fertiles, profitant à l'agriculture ; s'y trouvent également des étangs subsistant d'anciennes sablières. Les parcelles sont encadrées par des alignements d'arbres ou des haies vives, et des petits bois parsèment la plaine. L'on trouve ainsi quatre principaux types de paysages à Pontpoint : la forêt d'Halatte, le plateau de Montvinet en altitude également, les versants du massif d'Halatte et les plaines de l'Oise. Ces paysages sont généralement assez bien préservés.
La forêt d'Halatte, appelée plus rarement forêt de Pont-Sainte-Maxence, est une forêt domaniale des Hauts-de-France, située dans le département de l'Oise, proche de Pont-Sainte-Maxence et de Senlis.
En partie domaniale, elle est située dans un massif forestier d'environ 6 000 hectares. Ancien domaine capétien, elle a longtemps servi de réserve de chasse royale. Elle est riche autant en production de bois (chêne et hêtre commun) qu'en gibier. Elle forme avec la forêt de Chantilly et la forêt d'Ermenonville, le massif des Trois Forêts.
L'histoire de Fleurines est intimement liée au prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, fondé au xie siècle sur une butte à l'extérieur du village. Une communauté agricole s'installe ensuite le long de la route des Flandres. Fleurines se développe à la Renaissance grâce à la sécurisation de cette route et à la tuilerie. L'activité agricole et l'industrie tuilière déclinent ensuite à partir du xixe siècle. Au xxie siècle, la construction d'une zone d'activités au nord du bourg garantit des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. Comme la plupart des communes du sud de l'Oise, Fleurines connaît un dynamisme démographique, survenant après la Seconde Guerre mondiale, et la commune voit sa population tripler en cinquante ans.